Le peuple Amazigh vivait au Maroc depuis plus de cinq millénaires. C’est le cas pour le tissage des tapis qui date lui aussi à plusieurs millénaires. Le tapis amazigh fait partie de la culture de ce peuple dont la fabrication est faite à la main par des femmes en se caractérisant par des motifs et des significations qui font partie à leur part d’une tradition très ancienne. Dans cet ensemble d’articles, sous forme de guide complet des tapis amazighs, on va vous présenter tout ce que vous aurez besoin pour devenir des professionnels dans les tapis berbères.
La fabrication est faite par un tissu filé à la main que les femmes amazighs créaient en portant le nom de la tribu concernée. Il s’agit des fibres naturelles par lesquelles elles créent des manteaux, des tapis et plusieurs tissus.
L’origine des tapis amazighs est du Moyen Atlas et des plaines autour de la ville rouge de Marrakech. Selon les historiens, l’origine des tapis berbères remonte au deuxième siècle avant J.-C.
La création de ces tapis s’agit d’un art rural traditionnel pratiqué par les femmes amazighes nomades ou semi-nomades dans leurs rares heures de loisir pour les dédier à une utilisation domestique comme matelas ou couverture par exemple. On peut aller plus loin que ça et considérer que le tapis marocain est une œuvre d’art et un outil pour les femmes amazighs pour exprimer leur créativité.
Chez les amazighs, un tapis est un bien précieux et de lequel ils sont plus fiers.
À cette époque, le métier à tisser était considéré comme une créature vénérée et redoutée. Il est mort lorsqu’il est vide, il commence à être plus vivant que les fils tendus.
Les hommes sont interdits de l’utiliser. Lorsque le moment d’enlever le tapis du métier arrive, les femmes commencent à chanter car pour elles c’est la mort et trousse une nécessité de faire son deuil.
Dans le tissage des tapis, les amazighes utilisent un nœud spécifique qu’on appelle le nœud berbère.
Une caractéristique majeure des tapis berbères c’est qu’ils ne sont jamais fabriqués sur modèle mais selon le désir de la femme qui les fabrique.
Dans les tapis on trouve certainement des lignes représentées évoquant des symboles que l’on trouve dans l’art amazigh. Par exemple, une ligne en zigzag VVVVVVVVVVVVVVVVVV signifie la symbolique phallique du serpent. D’autres symboles que vous trouverez certainement dans les tapis berbères, par exemple le treillis, le diamant, la succession X qui signifient à la fois la féminité, l’accouplement et la procréation.
Dernièrement, le tapis marocain berbère est devenu célèbre, notamment le tapis de Beni Ouarain. Celà peut s’illustrer par les copies que les marques de décoration font et vendent.
C’est pour cela beaucoup des experts du tapis amazigh partagent les réflexions de Timothy Wealon :
“Je ne les considère pas comme une tendance passagère, mais plutôt comme un élément de décoration qui sera toujours présent dans la décoration d’intérieurv
Donc vous trouverez différents articles, tout un guide complet des tapis amazighs, pour comprendre et savoir toutes les informations de cette unique œuvre d’art.
Histoire du tapis amazighe berbère
La base de l’économie amazighe est basé sur le tissage et la laine. Dans cet article, on va essayer de vous présenter l’histoire du tapis amazighe berbère.
Le tapis amazigh berbère est une œuvre d’art fabriquée dans des foyers avec des traditions pastorales, généralement issus de l’élevage et de l’agriculture.
Dans cet article, on va essayer de découvrir le mystère derrière les symboles amazighs et berbères qu’on peut trouver dans les différents tapis amazighs berbères.
Le tapis berbère dure longtemps, mais à condition que vous le traitez d’une manière correcte. Si vous en possédez un, vous devrez avoir sans doute un, vous devrez être confronté, certainement, au défi de son nettoyage. Cet article essaie de vous présenter comment nettoyer ton tapis berber.
L’art amazighe du tissage, appelé également Azetta, est un art rural pratiqué traditionnellement par les femmes berbères nomades ou semi-nomades. Historiquement, cet art est issu d’un des trois grands ensembles berbères, à savoir les Masmouda, les Zénètes et les Sanhadja, chaque tribu a essayé d’élaborer un style esthétique particulier et technique dans le tissage de ses propres tapis. Le tissage est devenu l’étendard du nom de chacune de ces tribus, dans l’expression de leurs qualités respectives, leur simplicité, leur rusticité et leur sobriété, mais aussi leur vivacité faite de bonne humeur et d’une mélancolie presque naïve. Comme on a cité dans l’article précédent, il y existe plusieurs types de tapis qui diffèrent selon les différentes régions du territoire berbère. Le tissage des tapis amazighes doit respecter un certain nombre d’étapes et de traditions. On peut citer six étape de fabrication des tapis amazighs.
Etape-de-fabrication-des-tapis-amazighes
Étape de fabrication des tapis amazighs
La première étape de fabrication des tapis amazighs: Acheter la laine
Traditionnellement, les amazighes considèrent que la laine comme un envoi de Dieu. Ils confirment que la laine protège des forces du mal.
La laine vous permet de donner une détermination de l’aspect esthétique de votre tapis dont la qualité diffère en fonction des régions. La laine dense, très douce et soyeuse des tapis amazighs en fait un tapis de haute qualité et onéreux.
La deuxième étape de fabrication des tapis amazighs: laver la laine
Il est nécessaire de laver la laine avant le tissage ! Qu’elle se soit la nature de la laine, haut de gamme faite-mains ou une laine nouée en machine, elle est vivante et souvent teintée. Elle peut encore lâcher des résidus parasites (huiles naturelles) lorsque le tapis sera nettoyé.
Lorsque les femmes amazighes lavent la laine dans la rivière, elles disent :
“La laine comme le blé crée l’abondance“.
La troisième étape de fabrication des tapis amazighs: découper la laine
Après avoir nettoyé intensément la laine, l’étape suivante s’agit de la découper en fonction de la taille que la femme berbère souhaite donner au tapis. Il faut choisir entre une laine courte ou longue, un tapis plat ou moelleux !
La quatrième étape: préparer le métier à tisser
Lors de la préparation du métier à tisser, les tisserandes amazighes se chargent de deux éléments importants : t’di et immerguel. Le nouage des fils de laine est effectué sur t’di, ces fils de coton long structurent le tapis.
La préparation du métier à tisser est le moment de la détermination de la taille du tapis. L’immerguel s’agit de la structure qui tend le tapis lors du tissage. D’une manière essentielle, il est composé de pièces en métal et de bout de bois. L’immerguel n’a pas beaucoup changé depuis des décennies.
iUne femme berbère qui utilise l’immerguel
Le métier à tisser reste le symbole ultime de la protection magique. Il était considéré comme un être humain vivant et était traité comme tel. On pense que les métiers à tisser possèdent des baraka (bénédictions).
Le montage du métier à tisser nécessite plusieurs personnes. C’est pour cela que la femme tisserande demande l’aide à deux de ces voisines. Après le fait d’enfoncer deux piquets dans le sol, la tisserande dit le “Basmala” en écrasant des morceaux de sucre entre les deux piquets. Ensuite, les tisserandes participantes chantent les phrases suivantes :
“Nous voulons monter le métier à tisser,
Chaque métier à tisser qui voit le jour
Doit être terminé,
Et Allah va le sanctifier
Et nous protéger
Du mauvais œil
Et du mauvais sort
Aujourd’hui et toujours“.
La cinquième étape: Le tissage
Le déroulement du tissage est sous forme de geste simple mais répétitif. Chaque fil de laine coupé est noué un à un manuellement.
Le tissage des tapis berbères est considéré comme un travail minutieux et long demandant de la patience et d’une grande rigueur. La tisserande donne vie au tapis tout en s’inspirant de sa vie personnelle et de ses émotions pour tisser un tapis avec les formes et les couleurs souhaitées.
Lors du tissage, les tisserandes amazighes n’utilisent qu’une petite image du dessin comme référence lors du tissage du tapis. La compréhension de l’endroit du commencement et de fin des lignes et des formes est uniquement basée sur l’instinct. Ce dernier est un savoir qui leur a été transmis par leurs mères et leurs grands-mères berbères.
L’étape du tissage des tapis est considérée comme un rassemblement social des femmes. C’est rarement qu’une femme tisse un tapis tout seul. Elles sont aidées par leurs filles ou jeunes filles qui apprennent le métier en grandissant.
Le tissage chez le peuple amazigh est une chose vivante – c’est une forme d’art enracinée dans la tradition et les frontières tribales, mais ne se limitant pas au passé en s’adaptant à la modernité et en créant de nouveaux motifs d’expression qui sont reconnus dans le monde entier comme faisant partie du lexique marocain du tissage pour ne pas dire du lexique universel.
Le tissage amazigh est une chose vivante – c’est une forme d’art enracinée dans la tradition et les frontières tribales, mais non limitée au passé, reconnue par le monde en s’adaptant à la modernité et en créant de nouvelles expressions.
Les tisserandes sont constamment conscientes du monde spirituel. La laine est considérée comme porte-bonheur, mais les tisserandes doivent veiller à ne pas laisser le mal s’infiltrer entre les fils pendant le processus de tissage. Les manches des matrices et des marteaux-peignes des tisserands sont gravés de motifs destinés à conjurer le mal. Les symboles de ces outils sont également tissés dans de nombreux tapis tribaux marocains.
La sixième étape : laver et sécher le tapis préparé
Le tapis une fois tissé doit être nettoyé à nouveau. Il s’agit d’un lavage simple en reprenant les techniques qui permettent la modification de l’aspect final du tapis. Le séchage au soleil permet de solidifier la laine et donne une certaine résistance.
Donc, pour résumer le processus de fabrication de tapis amazigh commence par l’achat de laine. Après cela, la laine de mouton doit être nettoyée car elle contient des huiles naturelles. Ensuite, la laine est tissée en utilisant le métier à tisser préparé préalablement. Une fois le tapis est tissé, il doit être lavé et séché pour la solidifier.
Alors dans cet article, on a essayé de présenter les étapes les plus importante de tissage des tapis. Pour, plus d’information concernant la décoration intérieure n’hésitez pas de visiter notre blog.
Chaque tribu amazighe se caractérise par son propre motif et son propre style de tapis. Il existe différents types de tapis amazighs. Par exemple, les tapis des Beni Ouarain se distinguent par un style minimaliste en présentant un fond blanc avec des formes de diamant noir, alors que les tapis d’Azilal se présentent par plusieurs couleurs, les tapis des Beni M’guild avec une couleur principale (orange, rose ou bleu). Il existe également plusieurs d’autres tribus dont chacune se caractérise par un style propre tels que les Boucherouites, les Boujad, les Talsint, les Zaiane.
Etape-de-fabrication-des-tapis-amazighesLes différents types de tapis amazighs
Les compositions du tapis amazighe
Le choix de la matière de son tapis berbère est estimé comme l’étape la plus importante dans votre processus d’achat du tapis. Les matières ont un différent coût et surtout une différente qualité et durée de vie. Alors, le choix peut se faire entre : laine, coton ou synthétique ?
Le tapis amazighe en laine
Traditionnellement, la laine est la fibre par laquelle les tapis berbères sont fabriqués dans toutes les régions du Maroc. C’est l’une des fibres naturelles dérivée du mouton en se caractérisant par une résistance et une qualité incomparable. Il faut distinguer qu’un tapis en laine peut conserver une vie entière. C’est la raison pour laquelle Mouchaart présente toute sa collection de tapis en laine 100% naturelle.
Le tapis amazighe en coton
Le coton est une matière naturelle qu’on trouve dans les tapis berbères. C‘est une matière très pratique, renforçant la perméabilité de votre tapis, et se caractérise par un nettoyage facile. Ces tapis en coton peuvent se conserver jusqu’à 20 ans.
Les tapis amazighes synthétiques
Ce type de tapis est le type le plus trouvé dans les marchés. Il ne s’agit pas d’un tapis artisanal. Ce sont les moins chers et de moins qualité. La fibre synthétique s’emmêle et s’écrase plus d’une manière facile que la laine. et elle attire la saleté et rend le tapis difficilement nettoyé. Ce type de tapis synthétique est une solution si vous cherchez un tapis bon marché que vous pourrez garder quelques années.
Les différents types de tapis amazighs
Les tapis amazighes s’agissent de la catégorie la plus importante et la plus représentative du tapis marocain à l’échelle internationale. C’est une production typique de la région de l’Atlas, avec plusieurs décorations et motifs propres à chaque tribu. On peut les distinguer ainsi :
–Le tapis Ait-Ouaouzguite Ait-Ouaouzguite c’est un tribu de la région de Taznakht, le Haut Atlas maroccain, qui se fabrique avec de la laine de mouton bien travaillée. Ce tapis se distingue par des couleurs vives et des motifs géométriques bien organisés et agencés.
– Les tapis du Moyen Atlas : C’est le cas de la région de Meknès Rabat. Dans le moyen d’Atlas, il y existe plusieurs tribus, telles que: tribu Zemmour, Zaer, Zaiane, Bani Mtir, Ait Sgougou, Beni Mguil, etc. Leurs tapis sont plus connus par leur velours blanc et soyeux. Les nœuds atteignent dans quelques cas 10 cm de haut ou plus. L’utilisation des tapis diffère selon le besoin, il peut être utilisé comme matelas, couvertures et comme une décoration simple avec des losanges. L’appellation des tapis dans le moyen d’Atlas est “achdif“. Les méthodes de tissage diffèrent selon les tribus mais le principe reste le même;
– Tapis berbère Beni Ouarain : Originaire de la région du Moyen Atlas, le tapis Beni Ouarain est tissé, d’une manière traditionnelle, en un grand tapis blanc avec des dessins bruns. Il s’agit d’un tapis épais, qui permet de conserver la chaleur et est plus confortable.
Les tapis Ouarain sont décorés, d’une manière traditionnelle, de motifs graphiques. Ils s’agissent de lignes noires ou foncées, plus ou moins épaisses, créant des dessins tels des triangles, des losanges, des diamants ou encore des carrés. Chaque design possède une signification particulière. Par exemple, le losange représente la femme et la fécondité.
– Le tapis du Haut-Atlas : Les tapis du Haut-Atlas sont tissés de manière identique que le tapis de la ville. On les appelle aussi les tapis Ait Ouaouzguite, c’est le nom d’une tribu qui se situe entre Ouarzazate et Taznakht ;
– Le tapis Glaoua du Haut Atlas : Ce type de tapis combine entre trois techniques de fabrication de textile, à savoir : les points noués, la tapisserie et le tissage à plat dans des fenêtres symétriques. Les tapis faits à la main sont tissés et noués. Il s’agit d’un style unique combinant différents arts du tissage : le tissage, le nouage et la broderie. Les femmes amazighes tendent des fils de chaque côté, les doublent puis les nouent ensemble afin de créer un sac pour leur voyage. La couleur de la laine est naturelle ;
– Tapis du Haouz de Marrakech : Il s’agit d’un tapis rural. Les tribus de tapis qui nouent ce type de tapis autour de Marrakech sont presque toutes d’origine arabe (tapis Rehamma, tapis H’mar, tapis Oulad Bouseba). Les tapis du Haut Atlas se distinguent par leurs tailles, leurs couleurs et leurs motifs.
– Tapis Kilim: Le tapis kilim est un tapis tissé en utilisant la pure laine de mouton. Il se caractérise par une conception traditionnelle qui perdure. Il s’agit d’un secret berbère de l’art de tissage depuis près de 10 000 ans et sont aujourd’hui très appréciés pour la décoration intérieure.
Contrairement aux autres types de tapis qui sont doux et fluffy au toucher, le tapis Kilim se caractérise par une rigidité, fermeté et solidité : une coupe rasée, ainsi qu’une certaine légèreté. C’est un tapis avec des sublimes mélanges de couleurs vives : orange, rouge, jaune, bleu turquoise, noir, blanc… Il s’agit d’une explosion de coloris !
– Le tapis berbère Azilal Le tapis berbère Azilal est un tapis du sud marocain, dont l’origine est la région d’Azilal portant le nom. Ils s’agissent de tapis en laine, fait main avec des motifs alternés.
Les tapis Azilal se distinguent par de variables motifs graphiques, qui paraissent presque d’être dessinés à la main. Ces motifs sont beaucoup moins réguliers et beaucoup plus créatifs et libres et se présentent sous plusieurs formes, par exemple: carrés, tâches colorées, zigzags, losanges, triangles, diamants et lignes. Concernant les couleurs, on distingue plus de teintes que sur les autres tapis : du rouge, du jaune, du bleu, d’orange, de vert, du violet… Ce sont de vraies pièces d’art ! Pour les tribus du Haut Atlas, le tapis Azilal est une pièce intime : on en retrouve un par famille, tissé d’une manière spéciale pour l’habitation.
–Tapis amazighs de Boucherouite : Plusieurs familles amazighes à faible revenu qui n’avaient pas les moyens d’acheter de la laine mais possédaient un grand métier à tisser comme fortune familiale. Tous les tissus non utilisés sont ensuite lavés, coupés et recyclés dans le tapis. C’est ainsi que sont nées les premières Boucherouites. Ils sont également utilisés lorsqu’une famille veut s’asseoir et préparer de la nourriture ou écouter un conteur. S’il y a de jeunes enfants à la maison, ce tapis est parfait pour être placé dans la maison.
Les femmes suivent souvent le style liberty et cousent ces tapis dans des motifs asymétriques qui ajoutent une touche de luxe avec des couleurs riches et vibrantes. Les couleurs et les motifs des tapis marocains Boucherouite n’ont rien à envier à Paul Klee ou Gustave Klimt.
Dans un article écrit par Holland Cotter et publié par le New York Times, le journaliste décrit le tapis Boucherouite Amazigh dans les termes suivants :
“Le style en question est appelé Boucherouite, un mot dérivé d’une expression maroco-arabe pour désigner des vêtements déchirés et réutilisés. Les tapis qu’il décrit, fabriqués par des femmes pour un usage domestique, sont essentiellement des variations de l’humble tapis de chiffon, sans l’humilité. Avec leurs motifs loufoques et leurs couleurs vives, ces articles ménagers ont l’air d’avoir été conçus pour la fête ; ils semblent plus adaptés à l’encadrement qu’au piétinement.
Ce style s’est développé assez récemment, à la suite de changements socio-économiques. Depuis le milieu du XXe siècle, la vie nomade au Maroc a sérieusement décliné et la production de laine issue de l’élevage de moutons a été fortement réduite. Cependant, au cours de la même période, la culture berbère a attiré l’attention du marché mondial et les tapis berbères ont été de plus en plus demandés. “
Et poursuit en décrivant ce style farfelu et novateur comme suit :
“Beau n’est pas exactement le mot pour ces choses ; je ne suis pas sûr de ce que c’est. Certaines sont criardes et bizarres, mais leur exubérance est irrésistible. Beaucoup plus résistante est une partie du discours promotionnel qui les entoure, une sorte de version haut de gamme du souk hard sell, la plupart dérivant d’un catalogue mince produit par le marchand autrichien Gebhart Blazek, qui a été le premier à mettre la boucherouite sur la carte, et avec qui Cavin-Morris a collaboré à l’émission. “
Vous êtes maintenant des pro du tapis berbère : vous n’avez besoin actuelle que de choisir le vôtre dans notre collection du shopping !
Donc, cet article est ce que vous aurez besoin pour savoir votre prochain tapis berbère dans votre intérieur. Pour plus d’information concernant la décoration d’intérieur, n’hésiter pas de visiter notre blog.
Les tapis amazighs sont des œuvres uniques ayant une fascinante histoire. Ils sont considérés comme l’un des styles de tapis d’art les plus célèbres. La fabrication des tapis berbères est faite d’une manière continue depuis plus de deux millénaires. Comme on l’a expliqué dans les articles précédents, la fabrication des tapis marocains était la responsabilité des femmes quel que soit sur le plan de la création, du tissage et de la représentation artistique. Dans cet article, on va vous présenter d’une manière détaillée la relation profonde entre les femmes amazighes et l’art de tissage amazigh berbère.
Les-femmes-amazighs-et-de-lart-de-tissage-Les femmes amazighes et l’art de tissage
Les femmes ont une autre responsabilité concernant la conservation et la transmission des connaissances de la fabrication de tapis amazighs. C’est également la transmission des secrets des motifs familiaux, des techniques de bouclage et également des couleurs à utiliser.
Selon Myriem N. Naji, les femmes amazighs tisserands considèrent le tissage comme une forme d’identité et un sentiment d’appartenance au groupe :
“Les tisserands les plus heureux et les plus compétents sont ceux qui aiment ce qu’ils font. Ce plaisir est un mélange d’émotions sociales et corporelles : le sentiment d’appartenance. Le plaisir sensuel de l’exercice physique, le sentiment de distinction et de reconnaissance, les notions de vertu et la satisfaction quotidienne de petites réalisations. C’est une particularité du processus d’incorporation que les dispositions et les compétences, les émotions et les désirs qui émergent de la pratique apparaissent comme indissociables de la subjectivité.”
L’art du tissage et la transmission
Dans les tribus amazighs et berbères, la fabrication des tapis s’agit d’un rassemblement social des femmes dans lequel les femmes berbères chantent et sur les temps de prospérité et de romance, les histoires de superstition et de magie. Toutes les étapes du tissage (production du fil, le lavage, le filage et la teinture) sont les femmes qui les effectue.
L’ensemble de ces connaissances du tissage des tapis amazighs étaient héritées d’une manière matrilinéaire. C’est pour cela que chaque génération de femmes doit transmettre ces connaissances à la suivante.
Les femmes sont les seules responsables de tisser les tapis avec l’aide de leurs filles en apprenant le métier en grandissant.
Pour les femmes amazighes, le tissage est une tradition séculaire qui est transmise d’une manière générationnelle. Les jeunes filles amazighes apprennent d’une manière traditionnelle l’art du tissage auprès de leurs mères et grand-mères. C’est une compétence avec un grand respect et un grand prestige.
Dès son jeune âge, les jeunes filles observent leurs mères en train d’installer le matériel et monter les outils à tisser mais aussi et surtout chanter les vers et chansons durant tout le déroulement de l’activité. Elles commencent à les imiter et à les aider dans la mesure du possible.
La transmission de ce savoir-faire se fait progressivement de la fille et par une formation qui se base essentiellement sur l’observation, l’imitation et surtout l’écoute. Il faut également déployer le champ visuel ainsi que le champ sensoriel pour acquérir le savoir-faire dans son intégralité en s’assurant de ne pas oublier les chants et les proverbes qui portent sur cet art et qui sont abondants. Ces formes de transmission de connaissances et de pratiques perdurent et semblent s’inscrire dans l’immortalité.
Les rituels du tissage pour les femmes berbères
Le tissage utilisé pour créer les tapis est un symbole ultime de la protection magique chez les amazighs en leurs considérant comme un être vivant et en leurs traitant comme tel.
Les femmes amazighs pensent vivement que le métier à tisser possède labaraka (bénédiction). Il s’agit de l’attachement de la bonté divine à une chose.
Pendant la production du fil, la femme amazigh tisserande est constamment consciente du monde spirituel. La laine est considérée comme porte-bonheur, mais elles doivent toujours veiller à ne pas laisser le mal s’immiscer entre les fils pendant le processus de tissage. Les manches des matrices et des marteaux-peignes des femmes sont gravés de motifs destinés à conjurer le mal. Les symboles de ces outils sont également tissés dans de nombreux tapis tribaux marocains.
Avant de commencer à tricoter, les femmes ont rapidement prié : Bismillah ! En s’assurant de la bonne chance (au nom d’Allah) et en protégeant vraisemblablement la progression du tapis alors qu’il est encore dans sa période de développement fragile. Si la femme prend toutes les précautions pour se souvenir du nombre et de la combinaison de fils pour produire le dessin, le textile fini sera non seulement esthétique, mais contiendra également de la force ou de la baraka.
Le tapis tissé par ces femmes agit comme un “bouclier de puissance” contre le mauvais œil et le jin (mauvais esprit). La conception globale de ces textiles peut être considérée comme un « filet » tissé résistant aux forces du mal (le fil de soie du grand maître du mal, le chamharouch). Les femmes amazighs croient que le tissage qu’elles accomplissent évoque un pouvoir qui protège non seulement elle et sa famille, mais le textile lui-même et toute la tribu et le peuple amazigh.
Le rôle de la femme dans la préservation de l’art de tissage amazigh:
Ces femmes s’agenouillent ou s’assoient en travaillant sur les métiers à tisser, qui sont plus grands qu’eux-mêmes et ressemblent à des cadres de lits superposés. Elles tricotent à la main et travaillent en coopératives de 15 à 40 personnes, parfois l’une ramasse là où l’autre part. Il faut généralement des semaines pour fabriquer un tapis, mais pour les tapis les plus complexes, cela peut prendre des mois.
Bien que la majorité des femmes rurales au Maroc soient analphabètes (ou analphabètes), le tissage a traversé des générations sans école d’artisanat ni école professionnelle. Les tisserandes plus âgées qui forment des filles célibataires ont toujours enseigné le métier oralement. Ce transfert de connaissances, permettant aux jeunes apprentis d’acquérir des compétences et de maîtriser les rênes, est essentiel à la force et à la survie du tissage en tant qu’héritage culturel du passé et du présent amazigh du Maroc.
Ces femmes se battent aujourd’hui pour préserver cette tradition millénaire. Solana Pyne, journaliste de VOA confirme que les femmes berbères essaient, à tout prix, le maintien de la fabrication de tapis vivante et rentable (Berber Women Try to Keep Rug Making Alive, Profitable) mais, malheureusement, l’art du tissage berbère a commencé de perdre ces traditions dans les prochaines générations :
“Avec le peu d’argent qui parvient aux tisserands, les jeunes femmes choisissent de ne pas apprendre le métier. “J’ai cinq filles. Il n’y en a qu’une qui sait tisser”, a déclaré Mme Lchguer. “Nos filles disent que nous avons ruiné notre santé en fabriquant des tapis, et nous n’en tirons rien. Elles veulent apprendre de nouveaux métiers”, déclare Hassi, “Elles ne veulent plus apprendre celui-ci”. Et avec chaque enfant qui refuse d’apprendre un art qui a été enduré ici pendant des siècles, il est à quelques centimètres de l’extinction“.
Le déroulement du travail de tissage des femmes amazighes
L’art amazigh est considéré comme une expression de la vie. On peut le voir dans la poterie, les lampes, les tapisseries et les vêtements. Il est nécessaire de connaître et maîtriser plusieurs techniques afin de commencer l’activité.
Il faut mentionner que la préparation de la laine et le tissage se considèrent comme les activités primordiales de la femme amazighe, en répondant aux plusieurs besoins tout en manifestant sa créativité et son savoir-faire.
Dans ce cas, la femme englobe a pour role de transmettre les valeurs culturelles, éthiques et religieuses et de produire de belles œuvres.
En analysant le déroulement de l’activité du tissage vous pouvez facilement détecter la part de liberté et de créativité dans les œuvres produites.
Avant de commencer ce travail hautement honoré, les femmes nettoient la place où elles décident d’effectuer le montage du métier et y répandre de l’orge et du henné (symbole de purification et d’abondance).
Le tissage chez les amazighs est un travail de détail. Chaque élément est pris en considération, purifier le corps avant d’entamer le tricotage, la posture du corps par rapport au métier à tisser. Tout élément entrant dans un système de signes régi par des règles, à savoir: le corporel, les dires, les outils de tissage et même le lieu.
La maîtresse du foyer cherche souvent plusieurs femmes qui connaissent le travail. Elles commencent à peigner la laine qu’elles lavent à la rivière en la teintant. En effet, chez les tribus amazighs, la laine est une matière sacrée et bénie en l’utilisant en tant qu’une matière indispensable dans tout usage, dans les couvertures, les habits, les tentes, les cordes, et même les sacs de blé…. Les femmes berbères comparent la sacralité du pain à celle de la laine. Elles disent également dans ce sens :
« il ne faut jamais fouler aux pieds un brin de laine ou une miette de pain ».
Le tissage nécessite un certain nombre d’instruments tels que, les montants de bois, les ensouples, le roseau et les piquets.
Ce travail d’art présente plusieurs principes qui le régissent à savoir: la patience, la concentration, la rigueur et l’aspiration au parfait. D’où toute l’ambiance instaurée, celle du respect de l’acte et du dire.
Donc, dans cet article on a essayé de préciser et d’expliquer le rôle et la relation profonde et actuellement complexe entre Les femmes amazighes et l’art de tissage.
Pour plus d’informations à propos de la décoration d’intérieur marocaine, n’hésitez pas de visiter notre blog .
C’est le cas pour tout acte culturel, artistique et folklorique, on peut considérer le tapis amazigh berbère comme un objet d’art dont la base est l’ensemble des connaissances de la civilisation ancestrale des peuples qui ont essayé d’exprimer leur savoir par plusieurs moyens décoratifs, tels que les sculptures, les poteries, les tapis, les bijoux, les dessins…, ou par une littérature orale qui s’illustrent par des poèmes, des contes, des proverbes…. ou même par musique, chant et danse.
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Tapis amazigh berbère identité, caractéristiques
Les caractéristiques du tapis amazigh berbère:
Les tapis amazighs sont des œuvres d’art fabriquées dans des foyers avec des grandes traditions pastorales, généralement issus de l’élevage et de l’agriculture (donc des foyers ruraux). La fabrication de ces tapis traditionnels, quelle que soit leur forme, nécessite certaines conditions, moyens et matériaux de base, notamment :
– la laine pure et de bonne qualité, c’est la matière première se transformant en fils de différentes tailles et propriétés,
– Des colorants 100% naturelset biologiques;
– Un métier à tisser (matériel approprié) de plusieurs formes qui dépend à l’utilisation souhaitée;
– Des personnes compétentes qui maîtrisent l’ensemble des techniques de tissage traditionnelles et des motifs décoratifs.
Le tissage de tapis berbères est une activité primordiale dans plusieurs contextes jouant un rôle économique important dans l’existence des familles. Tout en se basant sur un mode de commercialisation traditionnel, basé sur le troc.
Sociologiquement, l’homme et la femme amazighs travaillent en coopération. Le role de la femme est le tissage et le modelage des tapis alors que le role du mari se limitte à la commercialisation dans les marchés hebdomadaires, tout en s’occupant de l’achat de toutes les nécessités de la vie quotidienne.
Artistiquement, le meilleur tapis amazigh est celui qui est fabriqué dans plusieurs régions en utilisant des produits naturels locaux (laine, teintures, motifs…).
Les motifs décoratifs qu’on trouve dans les tapis s’agissent de l’expression de la culture de la tribu fabricante du tapis. Ces motifs s’agissent de l’illustration de la cohabitation qui existe, depuis toujours, dans ces tribus amazighes avec des personnes différentes de convictions et de civilisations différentes (musulmans, juifs, berbères, chrétiens).
C’est toujours une caractéristique des tribus berbères, l’esprit de tolérance et la cohabitation sont caractéristiques.
La maîtrise de l’art du tissage des tapis est un art générationnel et une tradition d’apprentissage. Chaque communauté amazigh se caractérise par un langage visuel traditionnel commun influençant les techniques de tricotage et du tissage de la tribu.
Il faut également mentionner que cette tradition est menacée par les hordes d’intermédiaires qui exploitent à fond les femmes amazighes ce qui leur engendrent un manque de revenu de leur art.
C’est un problème actuel que les femmes amazighes essaient de résoudre. Une réponse, a été trouvée par le journaliste de TheChristian Science Monitor Taylor Luck, dans le marché de tapis marocain très animé de Khemisset, une ville amazighe située à 80 kilomètres au sud-est de la capitale Rabat, en supprimant les intermédiaires qui sont en majorité des hommes :
“Au cours des trois dernières décennies, les femmes de la ville se sont associées à des parents et des contacts des villages extérieurs pour vendre des tapis et des moquettes directement aux vendeurs. L’entreprise s’est développée et compte aujourd’hui 40 vendeuses locales qui évaluent et vendent les marchandises de 400 femmes des villages berbères environnants. On pense que chaque mardi, ce petit souk fait vivre jusqu’à 1 000 personnes“.
Et il ajoute :
“Avant l’aube, les marchands de Khemisset comme Fatima Rifiya se rassemblent au marché pour attendre les dizaines de femmes des villages berbères éloignés (les locaux se désignent eux-mêmes comme Amazigh, ce qui ne signifie “personnes libres”) qui arrivent en calèche à 4 heures du matin. Les vendeuses et les intermédiaires fouillent alors dans les piles de tapis, évaluant chaque pièce en fonction de sa taille, de sa couleur, de son épaisseur, de son tissage et de son motif. Les femmes de Khemisset disent que le secret de leur succès est l’œil pour la désirabilité – en adaptant chaque tapis au public cible et à l’acheteur qui n’a jamais su qu’il en avait toujours besoin. “Chaque tapis a déjà sa place. Nous jouons simplement le rôle d’entremetteuse”, dit Mme Rifiya alors qu’elle déroule un tapis de kilim rouge pour une cliente qui s’efforce de cacher son impatience “.
Taylor Luck poursuit en précisant qu’une fois le tri des tapis effectué, les femmes intermédiaires commencent à vendre aux hommes acheteurs :
“Les marchands de tapis viennent de Marrakech et de Fès. Les hommes se faufilent entre les petites échoppes en marmonnant : “Vraiment, c’est trop” ou “Je jure devant Dieu que je peux obtenir la moitié de ce prix ailleurs”. Mais Mme Rifiya et sa fratrie tiennent bon. Elle et certains des vendeurs les plus chevronnés, comme Faten, agissent non seulement comme traducteurs pour les tisserands berbères, mais aussi comme entraîneurs dans la façon de troquer et de vendre. Des règles simples telles que : Ne jamais paraître désespéré pour une vente. Laissez le client s’en aller, il reviendra toujours. Ajoutez 20 % à votre prix préférentiel pour ouvrir la négociation. Un client qui achète un tapis est toujours plus enclin à en acheter d’autres”.
L’art de tissage berbère est une véritable mosaïque due aux motifs décoratifs des différents tissages d’une tribu à l’autre.
Le Centre Ait Ouaouzguit, près d’Ouarzazate, est l’un des principaux centres de la production artisanale des tapis. Il s’agit d’un centre connu à l’échelle mondiale situé dans le Haut Atlas, dans laquelle les tapis berbères sont fabriqués depuis des siècles.
En tant que centre d’artisanat et de tapis berbères, Ait Ouaouzguit est à son tour composé de plusieurs points de production dont : Tamassin – Ait Semgane – Ai Waya – Ait Ougharda – Tidili – Taznakht – Ait Ouchen – Ait Ameur, Znaga et Sektana en tant que points voisins.
La production des tapis amazigh est une production avec une décoration et des motifs spécifiques à chaque tribu. Il peut être subdivisé comme suit :
– Tapis du moyen Atlas (région de Meknès, Rabat) : Zemmour, Zaer, Zaiane, Bani Mtir, Ait Sgougou et Beni M’guil ;
– Tapis du Moyen Atlas (région de Fès – Taza) : Beni Ouarain, Ait Ighezzrane, Beni Alaham, Ait Halli, Ait Youssi, Ait Seghrouchène et Marmoucha ; et
– Tapi des Ait Youb, Ait Izdeg et Ait Yaâcoub.
Un autre type des tapis c’est les tapis du Haouz de Marrakech qui font partie des tapis amazighs. C’est le cas des tapis Rehamna, les tapis H’mar, et les tapis Bousebaa. Ces trois tribus utilisent un nœud symétrique en utilisant des fils de chaîne en poil de chèvre ou de laine noire. Les rangées de nœuds sont séparées par quatre à douze fils de trame en créant une trame en laine rouge. La composition artistique utilise des motifs simples qui prennent plusieurs formes.
Le tissage des tapis amazigh kilim est considéré comme un art du tissage, de la broderie, et même un art nomade berbère. Les motifs de broderie sont propres à chaque tribu et à chaque famille.
Avec une réputation internationale et au Maroc, les tapis amazighs Taznakht et ceux de Zaiane sont aujourd’hui une fierté pour l’artisanat marocain.
Le tapis de Taznakht dont l’origine est le Haut Atlas se caractérise par des nœuds sur deux lignes, un fond jaune, des motifs géométriques, rouge dense, vert foncé et blanc cassé.
Le hanbal amazigh:
Chez les amazighs, on trouve une œuvre d’art qui s’appelait le Hanbal. Il s’agit d’une pièce tissée, plus légère et moins épaisse sont l’utilisation selon les régions: Il peut être utilisé comme couverture, comme canapé ou comme décoration lors des fêtes nationales ou privées. La production des Hanbal se fait principalement dans : Zaiane, Zemmour et Ouazguita en utilisant de la pure laine ou du coton de haute qualité.
Les fils utilisés dans le tissage des Hanbal se distinguent par un filage sophistiqué et une propreté incomparable. Le Hanbal se présente en différentes couleurs à savoir le rouge avec du jaune, du vert, du noir et du marron. Pour avoir ces couleurs, les femmes utilisent des plantes existantes dans l’Atlas marocain. Comme les tapis, le Hanbal porte également des motifs spécifiques.
Alors dans cet article, on a essayé de présenter une description détaillées du tapis amazigh berbère. Pour plus d’information à propos de la décoration marocaine, n’hésitez pas à visiter notre blog.
Historiquement, la base de l’économie amazighe est le mouton et la laine que les femmes utilisent pour tisser leurs tapis, ce qui montre clairement la place qu’occupe la laine dans tous les aspects de la vie des Amazighs. La fabrication des tapis est faite d’une manière artisanale à la main avec de la laine de mouton en utilisant de simples métiers à tisser en bois posés sur le sol. Ces derniers ont une taille limitant la largeur du tapis à deux mètres environ. C’est la taille parfaite qu’une famille berbère a besoin pour dormir, et rarement vous trouverez un ancien tapis qui ne se présente pas avec une importante longueur. D’une manière traditionnelle, les femmes uniquement qui fabriquent les tapis pour les utiliser dans leur propre maison. L’utilisation des tapis est divers, ils peuvent servir pour orner les sols et comme couvre-sièges, couvre-lits ou couvertures pendant les périodes froides. Dans cet article, on va essayer de vous présenter l’histoire du tapis amazighe berbère et son aspect historique.
Histoire du tapis amazighe berbère
Ces tapis sont remplis de symbolisme en racontant l’histoire propre de la femme qui a créé chaque pièce. La période de tissage est un peu longue en nécessitant environ 20 à 30 jours pour qu’un tapis soit tissé à la main en présentant un dessin qui est complètement original – on ne trouvera jamais deux pièces identiques.
Le journaliste Brooke Bobb de Vogue, durant leur visite dans les montagnes de l’Atlas, a pris connaissance des femmes amazighes tisserandes en découvrant leur art millénaire et leurs connaissances de tissage qu’elles ont héritées des grands-mères. La description qu’elle a donné est la suivante:
“La femme et ses collègues tisserands n’utilisent qu’une petite image du dessin comme référence lors de la fabrication du tapis. Leur compréhension de l’endroit où les lignes et les formes commencent et se terminent est uniquement basée sur l’instinct, un savoir qui leur a été transmis par leurs mères et leurs grands-mères berbères. L’un des tapis était rose vif et violet, décoré de motifs traditionnels en forme de diamant. Un autre était d’un bleu et d’un gris profond, réalisé dans le style d’une peinture de Rothko. Tous les fils sont teints à la main et filés à la main avec de la laine brute. Wright et Lobo-Navia ont étudié les piles de fils pelucheux empilés sur le sol d’une pièce. Ils ont évalué à quel point elles étaient faibles pour certaines couleurs, et à quel point elles en avaient trop pour d’autres. Après avoir examiné le fil, ils ont commencé à mesurer les tapis à mi-chemin sur les métiers à tisser. La plupart étaient précis ; l’un d’eux était décalé d’un ou deux centimètres.
L’artisanat occupe une place primordiale chez les communautés amazighes.
La société amazigh est répartie comme suit: les hommes travaillent nécessairement dans les montagnes ou dans les fermes, les femmes sont toutes des femmes au foyer travaillant dans la maison, prenant soin de leurs enfants tout en tissant des tapis.
Les tapis finis sont destinés à la vente dans les grandes villes comme Marrakech. La vente se déroule sous forme d’enchères. Au souks, lieu de vente, on trouvera plusieurs produits artisanaux tels que les tapis, les céramiques et d’autres pièces.
C’est un processus fournissant des revenus aux villages amazighes en constituant leur principale source de revenu.
On peut considérer qu’un tapis amazigh est comme un livre plein de signes et de symboles. Il s’agit d’un univers de pensée se basant sur une palette de couleurs exubérantes. Les femmes berbères utilisent leurs créations textiles comme un espace libre où elles développent une créativité personnelle et une expression artistique surprenante. Les tapis sont devenus incontournables, un trait d’union entre le passé et le présent, la terre et le ciel. Ce qui donne à ces tapis le caractère des œuvres artistiques trouvant facilement leurs places dans les divers musées d’art.
Le journaliste Brent Crane a écrit un article sur le tapis marocain intitulé : “ Good Company: Mellah’s Radiant Moroccan Rugs“ dans Barron’s, et dans lequel il a exprimé que:
“Les tapis marocains – complexes, infiniment variés, riches en symbolisme et en profondeur culturelle – sont à l’image du Maroc lui-même. Ce pays de 35 millions d’habitants occupe un espace géographique unique, coincé entre trois grands corps naturels – la Méditerranée, l’Atlantique et le Sahara – et deux continents, l’Europe et l’Afrique. Il réserve de nombreuses surprises“.
Il y existe des similitudes entre les motifs du tapis amazigh et les signes des arts rupestres et les artefacts des cultures primitives de l’humanité, et aussi des liens surprenants remontant à la période du paléolithique supérieur en Europe et à la période néolithique en Orient et dans le bassin méditerranéen. C’est la raison pour laquelle les historiens considèrent le tapis amazighe comme le dernier témoignage du monde archaïque.
Le tapis amazigh se caractérise par un langage abstrait et géométrique provenant des origines du corps et plus précisément de la forme et des fonctions des organes sexuels humains. La base du tapis amazigh est sous forme de la dualité et de la relation de l’homme et de la femme, en devenant l’expression de la fertilité universelle incluant toute la nature.
Le tapis berbère est une création artistique de la femme berbère reflètant la plupart des phases de sa vie, sa ligne de temps et son expérience sexuelle (vierge, nouvelle mariée), à travers le mariage, la grossesse et l’accouchement.
Au Moyen Âge, les marocains utilisaient le tapis berbère comme le principal cadeau des ambassades étrangères et même dans la caravane princière dans laquelle des beaux tissus de soie avec du fil d’or et des tapis étaient utilisés sur les chameaux.
Terminologiquement, le mot zarabi possède plusieurs significations. La première signification c’est le parterre de fleurs. La deuxième signification c’est ce qui est posé sur le sol et sur lequel on s’appuie.
Les amazighs appellent les tapis “tazerbit“. Une autre appellation qui est encore utilisée c’est “gtifa” qui vient de la même origine. Il s’agit du nom des tapis de laine tissés dans la région de haute altitude.
Léon L’Africain (Hassan al-Wazzan), le célèbre historien, a donné une explication que le tapis a été utilisé comme l’un des cadeaux de mariage de Fès :
“Nous donnons toujours un tapis de laine d’une vingtaine de coudées et trois couvertures dont un côté est un drap“.
À Fès, les tapis étaient vendus aux enchères et même exportés notamment vers l’Afrique noire.
Le plus ancien tapis conservé au Maroc date du 18ème siècle est celui de Chiadma, qui est daté exactement 1787.
Au 19ème siècle, le tapis marocain était parmi les produits les plus exportés vers l’Europe. Dans des expositions universelles de 1867, 1878 et 1889 en France on trouvait les tapis berbères. À la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle, le tissage des tapis avait considéré une partie importante dans le quotidien des marocains de toutes les villes du Maroc.
Lors de l’ère du Protectorat française, les autorités françaises ont essayé de préserver et encourager l’art du tapis au Maroc en créant un label artisanalet commercial, selon Prosper Ricard:
“Pour le maintien de traditions aussi originales et affirmées, au triple point de vue de la technique, du décor ou du coloris, comme pour l’heureux épanouissement de tendances qui en tous temps et en tous lieux doivent être respectées, le gouvernement du Protectorat a pris dès le début les mesures de protection, d’encouragement et de propagande qui s’imposaient. A ce titre, un organisme spécial, le Service des Arts Indigènes devenu par la suite le service des Métiers et Arts Marocains, a exercé et continue d’exercer la plus heureuse influence.”
et en conférant à cet art traditionnel une marque officielle d’authenticité :
“Aussi, pour conférer à cette fabrication une marque officielle d’authenticité et sauvegarder le renom de l’industrie marocaine, le gouvernement du Protectorat a-t-il institué une estampille d’Etat délivrée sous certaines conditions bien déterminées.”
Une histoire de textile
Selon les historiens, la production textile est considérée comme la tradition artistique la plus importante du Maroc. Un grand nombre de Marocains sont impliqués dans le textile en utilisant un grand nombre des matériaux.
L’histoire de la production textile remonte à 1500 avant J.-C.. C’est la cas où les Amazighs de l’Afrique du Nord ont commencé à utiliser des techniques de tissage utilisées à des fins pratiques, magiques et religieuses.
Les femmes amazighes tissent des textiles pour les utiliser comme des châles, des couvertures, des tapis, des tentes, des sacs, des oreillers et des coussins. Au fil du temps et de la pratique, elles ont pu apprendre des techniques de tissage et de teinture plus professionnelles, ajoutant un large éventail de symboles, de dessins et de motifs artistiques. Au 7ème siècle, la production des textiles est devenue une partie importante de l’économie marocaine, et cela continue à ce jour.
La tradition textile amazigh a été préservée au fil du temps. Cette préservation est due à l’importance qu’occupait le tissage et la broderie dans la vie quotidienne des gens, mais aussi aux considérations de tissage chez les amazighs en le considérant comme une source de magie, de protection, de survie et de pouvoir.
Les textiles tribaux berbères sont les plus éblouissants et les plus impressionnants d’Afrique. Cette importance est due aux variations des motifs, aux couleurs vives et à la variété des textures et qui se distinguent des autres types de textiles islamiques et africains.
Les tissages traditionnels du Maroc sont dédiés à une utilisation pratique en les utilisant pour meubler la maison ou la tente, comme vêtements personnels. On peut distinguer également une autre utilisation sociale comme indicateur de la richesse, du statut social et du contexte religieux de la tisserande et également la vie quotidienne de sa tribu.
Au douzième siècle, une petite ville dans le Moyen Atlas est devenue un centre de commerce et un lieu de rencontre des producteurs des régions du nord du Maroc et ceux du Tafilalet afin d’échanger des récoltes, de l’artisanat et des peaux. Cette ville c’est la ville de Sefrou. Elle s’agit également d’un point de départ des caravanes subsahariennes par lequel le Maroc échangeait du sel et des peaux contre l’or des mines achanties d’Afrique noire. Ce qu’on l’appelle de nos jours le nom de “commerce déloyal(unfair trade)“.
Le financement de ce commerce a été fait par des juifs qui possédaient de petits “magasins de banque” dans la médina de Sefrou, également appelés “Haouanet tale”, et des caravanes vers Tombouctou pendant les 44 jours de déplacement. Les commanditaires, au Mali aujourd’hui, sont dirigés par des guides juifs respectés pour leur leadership, leur équité, leur patience, leur courage et leur initiative. Ils sont appelés azettat (parce qu’ils montrent l’azetta avec de longs bâtons, le tissu du tapis a un motif unique du voyage paisible de chaque tribu amazighe), ce qui dans le langage terre à terre signifie le passage de la paix. Les couleurs des tapis, l’azetta, et ses différents motifs sont synonymes de paix et d’harmonie du peuple amazigh d’antan.
Les peuples marocains non nomades utilisent les textiles comme mobilier ou décoration d’intérieur tels qu’un lit, une chaise, un manteau, une couverture,une malle, un oreiller ou une selle. En revanche, les nomades utilisent le tapis comme un toit, des portes, des murs ou des cloisons d’une maison. La table marocaine, qu’elle se soit chez une famille nomade ou non nomade, se présente sous la forme d’un grand tapis rectangulaire.
L’histoire du tissage de tapis amazighs marocains
Le peuple amazigh possède une longue et illustre toute une tradition de fabrication de tapis et de moquettes tricotés à la main. Le Maroc est actuellement l’un des producteurs les plus prolifiques de tapis. Mais les tapis marocains amazighs se caractérisent par une pluralité des styles de tissage et de broderie. Cette pluralité est due à la pluralité des tribus amazighs qu’on peut compter de plus de quarante-cinq tribus amazighes dispersées dans le Maroc dont chacune possédant un propre dessin distinctif.
Mais on ne peut pas confirmer qu’elle n’ y a pas une différence totale. Les tapis des différentes tribus partagent deux principales caractéristiques: premièrement la simplicité du dessin et deuxièmement la richesse des couleurs (le rouge et le safran).
D’une manière traditionnelle, le tissage des tapis est fait également pour un usage utilitaire que pour un usage décoratif.
On distingue également que les tapis fabriqués par les tribus des régions des montagnes de l’Atlas sont avec un lourd poil. En revanche, les tapis fabriqués par les tribus qui vivent dans le désert, le Sahara, sont légers et tissés à plat, ce qui implique que la nature du climat à un effet sur l’azetta, tissage de la région.
Historiquement, les tapis amazighs marocains remontent au périoste paléolithique qui se caractérise par le développement des premiers outils des hommes. Les traces amazighs et le symbolisme tribal ont été trouvées dans les arts et la peinture rupestres datant de plusieurs milliers d’années. L’absence d’un langage écrit, les tisserands de l’Antiquité ont pu enregistrer et tracer leurs mythes et légendes à l’aide de glyphes et de marques incrustées dans leurs tapis.
Pendant des siècles, le territoire amazigh a été envahi et colonisé par une série d’empires, à savoir: les Romains, les Ottomans, les Arabes, les Espagnols, les Portugais et les Français. Mais, il faut mentionner qu’aucun d’entre ces empires n’a laissé un impact plus durable que les Arabes en islamisant toute la région et en donnant une identité arabe aux amazighs. Cependant, ils ont tenu avec ténacité à leur culture millénaire et unique, due à leur isolation durant des milliers d’années avant l’arrivée des envahisseurs.
Les tapis amazighs du 20ème siècle possèdent le même transfert de glyphes et de marques que les tapis des siècles lointains. Les tapis tribaux marocains, ne possédant ni ne cherchant l’acquisition d’une formation artistique formelle, racontent les mêmes histoires du temps passé, transmises générationnellement.
Cependant, avoir un tapis amazigh vous donne également l’impression de posséder un tapis centenaire qui était préservé dans une capsule temporelle ou un livre d’art et d’histoire. C’est là leur principal attrait pour les acheteurs occidentaux et collectionneurs de pièces rares.
Donc, dans cet article on a essayé de vous donner une petite présentation de l’histoire du tapis amazighe berbère. Pour plus d’information, n’hésitez pas à consulter notre blog.
Historiquement, le Maroc est un carrefour de plusieurs cultures, civilisations et même religions. Des Berbères indigènes aux Arabes, des Romains et des Espagnols du Nord à ceux de l’Afrique sub-saharienne, le Maroc est considéré comme un lieu d’accueil d’une grande variété de visiteurs qui ont laissé leur trace dans la culture du pays. Donc, c’est tout à fait normal que le design, la décoration et l’architecture marocains soient si riches, vivants, variés et inspirants. Les salons marocains ont emprunté plusieurs éléments de conception étonnants de différentes cultures à travers de nombreux siècles. Dans cet article on va essayer de vous donner des idées pour aménager un salon marocain moderne.
Les salons marocains sont passionnants, effervescents et même mystiques !
Vous devrez essayer les accessoires marocains modernes. Les possibilités sont infinies.
Etes vous prêt à découvrir les idées pour aménager un salon marocain moderne et un nouveau look pour votre salon ? Yallah ! (c’est parti !)
1. Carrelages
Les carreaux de faïence sont une caractéristique marocaine et vous constaterez que les salons marocains sont ornés de ce type de décoration.
Notre conseil c’est de les placer autour des cadres de vos fenêtres, des miroirs ou au-dessus de votre cheminée.
Dans le cas où vous ne voulez pas vous engager dans des travaux de carrelage. Vous pouvez obtenir ce look à moindre coût avec un miroir encadré de carreaux marocains.
2. Tables d’appoint en bois
Parmi les caractéristiques les plus reconnues du peuple marocain c’est l’hospitalité.
Selon les traditions marocaines, chaque invité est bien traité et accueilli de thé sucré. Tout en s’assurant de leur confort en leur préparant un endroit parfait où reposer leur tasse entre deux gorgées de chai (thé).
Ces tables d’appoint en bois sculpté peuvent être considérées comme le moyen parfait afin d’apporter et d’adopter l’hospitalité marocaine à votre salon.
3. Gardez un style épuré et propre
Pour garder un style épuré et propre, essayez d’associer quelques éléments de design marocains dans votre pièce moderne afin d’obtenir un style frais et aéré qui combine le meilleur des deux mondes. Tout en gardant les couleurs des murs neutres et lumineuses pour plus d’impact.
4. Franges et texture
Si vous voulez ajouter de l’intérêt à votre salon marocain vous devrez penser sérieusement aux couches de franges et de textures.
C’est le cas des tentures murales de style bédouin que vous pouvez l’utiliser en tant qu’une couverture des fauteuils et sur un canapé pour le faire ressortir.
5. Grands plateaux en métal
Au Maroc, le thé est une chose sacrée et on peut confirmer que tout tourne autour du thé.
C’est pour cela que, si vous voulez apporter des éléments du style marocain dans votre salon, vous ne trouverez pas mieux qu’un plateau en métal pour apporter des éléments du style de la nation dans votre salon. Choisissez parmi les tons cuivre, or, bronze ou argent brossé. Placez votre plateau à thé sur un support dédié ou sur votre table basse.
6. La calligraphie arabe
Comme il est connu, le Maroc est un pays arabe dont l’arabe est la langue officielle et la plus parlée.
L’arabe est caractérisée par une très jolie et ornée écriture qui se prête bien à la calligraphie.
Pour apporter de la calligraphie arabe à votre salon, il suffit juste d’associer des œuvres d’art murales en calligraphie arabe à un mur peint de façon nette pour un style marocain instantané.
7. Soyez éclectique
Le plus connu c’est “plus c’est moins” mais en décoration moderne, il existe également “plus c’est plus”. Il suffit de mélanger des motifs et des couleurs que vous n’utiliserez pas souvent afin d’obtenir un style riche, accueillant et résolument éclectique.
Notre conseil c’est de ne vous restreignez pas trop, laissez votre côté sauvage s’exprimer pour un look funky et frais.
8. Terracotta et noir
La combinaison du terracotta et du noir n’est pas commune, mais elle fonctionne très bien dans les intérieurs.
Notre conseil est de garder les couleurs concurrentes de côté et de laisser le noir mat faire ressortir la chaleur de la terre cuite.
9. Se rapprocher du sol
Une caractéristique de la décoration marocaine c’est que les sièges sont bas par rapport au sol. Dans les salons marocains, les coussins du canapé reposent d’une manière directe sur le sol.
Ce style de décoration, purement marocain, est accueillant, confortable et accueillant.
10. Séparez votre espace
Parmi l’une des importantes idées pour aménager un salon marocain moderne c’est d’intégrer des séparations de salon. Ces séparations en bois sont un excellent moyen pour ajouter une touche de design marocain sans beaucoup investir.
Vous pouvez les utiliser afin de diviser votre salon en espaces distincts ou pour ajouter du style bohème.
On vous propose une séparation moderne qui permet de créer des pièces fermées sans perdre le caractère du lieu.
Mur séparation salon
11. Tapis berbère
Le Maroc est caractérisé par un style avec une forte implication des formes et des motifs géométriques colorés. Pour introduire cette caractéristique du style marocain, il y existe une solution simple et efficace c’est d’adopter les tapis berbères.
Ces tapis peuvent s’adapter à plusieurs combinaisons de couleurs. Ils sont essentiellement en laine et tissés d’une manière artisanale par les mains des femmes amazighs en respectant les traditions de tissage héritées d’une génération à une autre.
En tant que spécialiste de décoration marocaine, Mouchaart vous offre des magnifiques tapis berbères tissés à la main en utilisant la laine naturelle. Notre collection est bien choisie en englobant tous les modèles modernes et traditionnels.
Tapis beni Ouarain simple
Tapis Berbère Zemmour
Tapis Tiflet
Tapis Beni Ouarain gros motifs
Tapis Beni Ouarain gris losanges blancs
Tapis Taznakht- Le célèbre Tapis Berber
12. Les pipes à narguilé
Les pipes à narguilé marocaines traditionnelles sont considérées comme des objets de beauté, qu’elles soient dédiées à leur utilisation normale.
Notre conseil c’est de choisir un verre doré ou brûlé pour apporter une touche de bohème chic, ou associez un narguilé noir moderne et élégant à des intérieurs épurés.
L’emplacement du pipe à narguilé doit être fait au centre de votre table basse pour la rendre une pièce maîtresse.
13. Coussins à motif Ikat
Si vous posez la question: “C’est quoi Ikat ?”. La réponse c’est que l‘ikat est une technique de teinture ancienne et complexe. Historiquement et traditionnellement, l’Ikat est un tissu de fête qui symbolise la richesse et le prestige.
Les coussins qui présentent ce motif vont vous permettre d’apporter une touche de style marocain à votre salon sans en faire trop.
Ils se mélangent parfaitement avec les couleurs beige et crème en ajoutant une touche d’intérêt et de couleur.
Un conseil bonus c’est de les associer à une couverture luxueuse et à un éclairage d’ambiance.
14. Couleurs terreux
Dans la décoration marocaine on trouve souvent des riches couleurs terreux : tels que le beige blush, et les couleurs rouille chaudes.
Il suffit juste de combiner différentes couleurs de la même gamme avec un mélange de motifs et d’imprimés complémentaires afin de créer un look cohérent.
Si vous avez l’envie de changer la couleur de vos murs, il faut penser certainement d’ajouter une texture rustique.
15. Lanternes marocaines
En utilisant les lanternes marocaines à votre salon, vous aurez l’impression de vous promener dans un souk de Marrakech.
Les couleurs de ces lanternes sont nombreuses mais le choix de couleurs doit s’adapter avec votre schéma de couleurs existant. Vous pouvez choisir un argent brillant ou une patine cuivre ternie.
L’utilisation de ces lumières ornées et fonctionnelles ajoutera une ambiance et un soupçon orientales.
16. Les poufs en cuir
Les poufs en cuirsont toujours une bonne idée pour apporter, à la fois, une touche de confort et une sensation de luxe.
L’utilisation de ces petits objets luxueux diffère selon votre besoin. Vous pouvez les utiliser comme sièges ou comme tables d’appoint en ajoutant un plateau de service. Vous pouvez également les associer à une table basse et à un grand plat en cuivre ce qui vous permettra d’obtenir une sensation d’un salon purement marocain.
Pour apporter et bénéficier du mystère des poufs marocains, Mouchaart vous offre une collection des poufs marocains impressionnants faits à la main par les artisans marocains. Notre collection représente le meilleure rapport qualité/ prix.
Pouf de cuir de chèvre naturel (Noire)
Pouf de cuir de chèvre naturel
Jean Pouf bleu avec cuir
Poufs Fès
Pouf Marrakech
17. Associer le blanc et l’argent
Si vous aimez la simplicité et que vous essayez de réduire les couleurs dans votre salon, vous aurez la possibilité de créer un look marocain grâce à vos accessoires et votre style.
Notre conseil c’est d’opter pour une opulence maximale tout en associant des murs blancs éclatant à des tissus luxueux et à des lanternes et plateaux argentés brillants.
Pour avoir un look un peu bohème, c’est conseillé de choisir des objets aux finitions vieillies.
18. Utilisez les bleus
Le Maroc est caractérisé par l’utilisation du bleu dans les intérieurs. On trouve toute une ville avec du bleu partout (Chefchaouen).
Empilez des bleus riches et profonds avec des tons plus clairs et ajoutez des éléments turquoise pour une touche de couleur. Si vous vous sentez audacieux, faites un mélange de bleu avec une touche de rouge en utilisant un tapis coloré ou quelques coussins. Si vous avez du mal à trouver l’équilibre des couleurs, en vous proposant une règle d’or de 60-30-10. Cette règle est une règle de pourcentage qui suggère que 60 % de la pièce doit être occupée par la couleur dominante, 30 % par la couleur secondaire et 10 % par les accents.
19. Impressions encadrées
On a mentionné précédemment les imprimés Ikat. Il faut mentionner que ces imprimés ne sont pas seulement destinés aux coussins, rideaux et tapis. Ils ont également un caractère spectaculaire s’ils sont encadrés ou accrochés comme des toiles d’art mural.
20. Mettez-le dehors
Un conseil que vous devrez certainement l’adopter c’est d’adopter un coin salon extérieur, en ajoutant des lanternes suspendues pour transformer votre salon extérieur en une véritable caverne d’Aladin et en utilisant de longs rideaux neutres pour ajouter du drame et de l’intérêt.
21. Arches
Lorsque vous visitez le Maroc, l’un des éléments qui vont vous surprendre sont les arches qui sont partout. Elles sont un élément de base de l’architecture islamiques et elles peuvent s’intégrer dans votre salon pour apporter un style marocain.
Notre conseil c’est de les placer autour des cadres de vos portes intérieures ou d’utiliser des arches découpées comme décoration murale.
22. Poterie en terre cuite
Les poteries en terre cuite vont ajouter certainement une touche d’élégance marocaine lorsqu’elles sont placées sur des tables rustiques ou des tables d’appoint. Superposer les tons tannés et bruns pour mettre en place un espace confortable et accueillant.
23. Le monochrome moderne
Les motifs géométriques d’inspiration marocaine peuvent bien se combiner avec un look noir et blanc audacieux. Ce qui donne un style monochrome, à la fois, moderne et élégant avec un côté industriel tout en donnant un espace spectaculaire.
Notre conseil pour garder le style monochrome moderne c’est de rester dans les noirs, les blancs et les gris. Vous pouvez également ajouter un tout petit peu de couleur en utilisant des accessoires.
24. Rideaux spectaculaires
On trouve toujours que les hauts plafonds sont impressionnants, mais surtout dans le cas où les fenêtres sont bien habillées en utilisant des rideaux en treillis typiquement marocains ou optez pour un motif ikat pour apporter de l’élégance à votre pièce, ainsi qu’une touche de couleur.
Notre conseil c’est de garder la même couleur qu’avec votre décor existant ou même opter pour un contraste audacieux.
Alors dans cet article, on a essayé de vous donner des idées pour aménager un salon marocain moderne en englobant toutes les bases qui vous permettent de bénéficier du mystère de la décoration marocaine moderne. Pour avoir plus d’information concernant la décoration marocaine, n’hésiter pas à visiter notre blog.
La liste des souvenirs du Maroc que vous devrez l'acheter dans votre séjour
Le Maroc est un pays qui est historiquement, culturellement et religieusement très riche. Ce qui laissera certainement, en leur visitant, une marque dans votre âme. Dans cet article, on vous propose une liste des souvenirs du Maroc que vous devrez l’acheter sans une aucune doute.
Au Maroc, chaque boutique se caractérise par une touche esthétique propre. Vous trouverez des boutiques avec des couleurs vives des épices marocaines, alors d’autres sont éclairées par la beauté de l’artisanat marocain traditionnel.
Dans votre séjour au Maroc, chaque pas que vous faites vous découvrirez certainement une nouvelle boutique, un nouvel endroit et même un nouveau souvenir marocain à ramener avec vous.
Cet article vous permet de répondre à la fameuse question : « que ramener du Maroc comme souvenir ?« ou « Que ramener du bled ?« .
Si vous avez déjà visité le Maroc et que vous n’avez pas apporté quelques souvenirs avec vous, ce n’est jamais trop tard.
Dans cet article, je vais essayer de vous faire vivre virtuellement dans le marché marocain. Vous pourrez effectuer votre choix parmi divers souvenirs marocains.
Alors, allons-y plonger dans ce que vous avez manqué lors de votre séjour au Maroc.
La-liste-des-souvenirs-du-Maroc-que-vous-devez-lacheter-dans-votre-sejourLa liste des souvenirs du Maroc que vous devez l’acheter dans votre séjour
La liste des souvenirs du Maroc pour votre bain
Le Maroc se caractérise par des traditions de bain uniques. Le bain, ou le hammam en arabe, occupe une place profonde dans la culture marocaine. C’est pourquoi il y existe plusieurs produits qui sont dédiés essentiellement au bain. Ces produits vous les trouverez nul part sauf au Maroc.
Savon noir (Savon Beldi) – Le savon noir est sous forme une pâte végétale de savon noir qui est considéré comme un produit de beauté et naturel. Au Maroc, il est connu par le savon traditionnel (beldi) qui montre la traditionalité de sa production. Il est depuis toujours utilisé, et encore aujourd’hui, par les marocains dans les hammams traditionnels afin d’effectuer des gommages de leur peau. La composition du savon noir est 100% naturelle qu’elle contient de la potasse (cendres de bois), des olives noires mixées, macérés dans du sel et de l’huile d’olive, parfois de l’huile d’argan.
Argile (Ghassoul) – Le rhassoul est une argile volcanique récoltée de la région du Moyen Atlas Marocain dont l’utilisation est faite pour fabriquer des shampoings avec une exceptionnelle capacité d’absorber les impuretés sans irriter la peau. Le rhassoul est considéré comme un élément essentiel des rituels du hammam marocain. Une caractéristique qui rend le Rhassoul exceptionnel est qu’il ne contient aucun tensioactif et nettoie par un procédé physique et absorbe les impuretés et les graisses tout en respectant le film hydrolipidique de la peau et des cheveux et n’irrite pas les glandes sébacées.
Porte-savon – C’est le travail des artisans de la poterie marocaine qui apportent une touche d’élégance, artistique et artisanale à toute salle de bain. Il s’agit des petites bouteilles pour contenir les shampooings et les revitalisants.
Gant de récurage (kis) – C’est un élément indispensable du hammam utilisé dans le Maroc, afin de nettoyer et exfolier votre peau sans l’irriter. C’est le moyen de gommage utilisé dans le hamam marocain. L’utilisation peut être comme un gant de toilette qui trouvera certainement sa place dans votre maison en rendant votre corps plus détendu après une bonne journée de travail. Il peut aussi bien s’utiliser avec du savoir noir, en assurant un gommage en profondeur pour nettoyer votre peau.
Eau de rose – Au Maroc on trouve une région très connue par la production du rose et des produits du rose c’est Kalaat M’gouna, près de la vallée du Dadès. L’eau de rose peut être utilisée pour tonifier votre peau après un soin du visage, pour se démaquiller ou pour nettoyer votre visage. Une autre utilisation est dans les compresses contre la fièvre.
Huile d’argan – connue également par “or liquide”, elle est fabriquée par les noyaux du fruit de l’arganier, qui pousse uniquement au Maroc. L’arganier fait même partie du patrimoine mondial de l’UNESCO et il était inscrit en 1998. Ce qui rend cette huile particulière c’est qu’elle est riche en ingrédients naturels (la vitamine E, la vitamine A et beaucoup d’antioxydants) et un vertus hydratantes ce qui le rend très précieux pour la peau et les cheveux.
La liste des souvenirs du Maroc pour votre maison et votre décoration d’intérieur
Le style de décoration marocain se caractérise par une élégance incomparable tout en s’adaptant, évoluant au fur et à mesure, ce qui leur permet d’atteindre un caractère intemporel et indémodable.
Les éléments sophistiqués et mystérieux que l’on peut trouver dans la décoration marocaine seront parfaits pour apporter une touche élégante et chaleureuse à votre maison.
Parmi les plus importants éléments que vous devrez avoir dans votre maison, on peut citer:
Tapis – Le tapis marocain c’est un objet purement d’art. D’une manière traditionnelle, il est fabriqué par les mains des artisans marocains berbères en respectant les traditions du tissage marocain. C’est tout un savoir-faire et une technique de tissage de tapis transmis générationnellement.
Chaque tapis est une pièce unique, faite par amour. Le tapis marocain est fabriqué par une manipulation d’une matière première composant de la laine de mouton transformée en fils en ajoutant des couleurs naturelles et de motifs symboliques décoratifs géométriques ou abstraits.
Meubles peints – Lors de votre visite au Maroc, vous constaterez peut-être des meubles peints dans un riad ou dans un restaurant. Ces meubles peints se caractérisent par un ensemble de motifs géométriques et des combinaisons de couleurs satisfaisant tous les goûts et peuvent s’intégrer dans n’importe quel style d’intérieur.
C’est une particularité marocaine dans laquelle on peut trouver facilement des armoires, des bureaux, des chaises et des tables dans tous les intérieurs marocains.
Paniers en osier – Les meubles en osier possèdent une popularité importante au Maroc. Les paniers en osier peuvent avoir plusieurs utilisations. Vous pouvez utiliser les petits paniers comme un excellent paquet cadeau écologique afin d’emballer vos goodies, alors que les plus grands paniers comme un panier à linge chic.
Au Maroc, l’art d’osier est un art du tissage des fibres végétales nécessitant beaucoup d’efforts et de précision, par les artisans marocains, pour réaliser des objets de très bonne qualité.
Art – Il y existe assez de place au Maroc que vous trouverez des œuvres artistiques telles les fouilles artistiques ou à les coopératives d’artisans dans plusieurs régions au Maroc, vous trouverez des peintures et des sculptures pour tous les goûts et tous les budgets.
N’hésitez pas à jeter un coup d’œil à nos tableaux réalisés par les artistes marocains créatifs et innovants.
La liste des souvenirs du Maroc pour votre cuisine
Lors de votre visite au Maroc, vous étiez souvent surpris de la cuisine marocaine. C’est une cuisine connue à l’échelle internationale.
Elle s’agit d’une cuisine méditerranéenne qui se caractérise par une variété de plats. La cuisine marocaine est principalement influencée par des influences berbères, arabes, juives et andalouses, qui reflètent l’histoire du Maroc et les différentes populations qui s’y sont installées. Il y existe plusieurs souvenirs qui peuvent révolutionner votre cuisine. On vous propose les plus importants souvenirs marocains à apporter à votre cuisine:
Épices – Si vous êtes passionné par la cuisine, vous devrez penser à acheter d’incroyables épices marocaines. Elles vont vous permettre de parfumer votre cuisine et elles sont riches en saveurs. Les épices marocaines sont nombreuses dont les plus importants sont le coriandre, cumin et autres épices ou mélanges orientaux. Tout cela va vous permettre d’apporter la cuisine marocaine chez vous.
Tajines – Les tajines sont des pots, de différentes tailles, coniques en argile. Ils sont une caractéristique de la cuisine marocaine et un élément incontournable de la cuisine marocaine. Il y existe des tajines qui ne sont pas utilisés dans la cuisine mais comme décoration. Ce type de tajine est émaillé. Les tajines peuvent également se présenter sous forme d ‘ensemble de tajines qui sont minuscules et se présentent en deux ou trois pièces, parfaits pour servir du sel, du poivre et du cumin.
On vous propose plusieurs types de tajine dans notre collection. Pour apporter une touche marocaine à votre cuisine et à votre intérieur sans se déplacer au Maroc.
Théières – Lors de votre visite au Maroc, vous constaterez sans doute la relation des marocains avec le thé. Le thé marocain est très célèbre à l’échelle internationale. Les théières marocaines traditionnelles sont des pots décoratifs en métal résistant à la chaleur d’une flamme directe. La théière est présente dans tous les foyers marocains. C’est la star de la table marocaine. Vous pouvez constater qu’il y existe plusieurs types de théières mais l’originale c’est celle en métal.
Cuillères en bois – Elles représentent un excellent moyen de stockage pour les cuisiniers de n’importe quel niveau. Elles vous permettront de protéger vos casseroles et les marmites précieuses. Ils sont fabriqués à la main par des artisans marocains en utilisant le bois local.
La poterie et la céramique marocaines sont l’un des véritables trésors et des souvenirs que vous pouvez trouver dans les souks. La poterie se caractérise par une diversité de couleurs et de motifs. La poterie marocaine est influencée par l’art berbère et islamique et même par l’art phéniciens, romain et byzantin.
Huile d’argan – À ne pas confondre avec l’huile d’argan pour l’utilisation cosmétique. L’huile d’argan peut être utilisée même dans la cuisine en l’utilisant avec des fruits, des salades. Elle vous permet d’ajouter une saveur de noisette particulière à vos plats.
Amlou – Amlou est une particularité marocaine c’est sous forme d’un délicieux mélange de noix d’argan et d’amandes et peut être mélangé avec du miel. On peut confirmer que l’amlou est le beurre de cacahuète marocain. Amlou vous permet d’apporter une touche marocaine spéciale à votre petit-déjeuner.
La liste des souvenirs du Maroc pour habillement
Babouche marocaine ( belghas ou babouches ) – La babouche marocaine c’est une pantoufle autour de la maison avec une touche marocaine. Ces babouches se présentent avec une version extérieure à semelles en caoutchouc.
Bijoux en argent – Au Maroc, la capitale de l’argent c’est Tiznit. Mais vous pouvez trouver des magasins de bijoux dans presque toutes les villes du Maroc. Les bijoux qu’on vous recommande sont ceux qui présentent une touche marocaine traditionnelle, tels que les grosses fibules, boucles d’oreilles, bracelets et colliers berbères.
Sacs en cuir – La maroquinerie marocaine est un métier très ancien qui date de plus de mille ans. Elle n’a pas cessé de se perfectionner. Les sacs en cuir sont de différentes tailles, pour homme et pour femme.
Donc, dans cet article on a essayé de vous apporter des informations concernant les souvenirs que vous devriez acheter durant votre visite au Maroc, et même si vous avez déjà visité le Maroc et que vous avez oublié de les ramener avec vous. Ce n’est jamais trop tard. On vous propose plusieurs éléments marocains que vous pourrez les commander n’importe où au Monde.
Votre guide pour remplir et rembourrer les poufs marocains
Si vous consultez cet article, c’est certainement que vous avez acheté l’un de nos poufs marocains et vous posez plusieurs questions : “De quoi sont remplis les poufs ?” “Comment dois-je les remplir?” … Si se n’est pas le cas n’hésitez pas à apporter à votre intérieur une touche magnifique d’élégance en achetant un pouf marocain fait à la main. Il faut mentionner que l’expédition de nos poufs marocains est faite d’une manière vide, c’est la chose qui vous oblige à les remplir lorsqu’ils arrivent. C’est la raison de cet article qui va vous aidez à remplir et rembourrer les poufs marocains.
Le remplissage de nos poufs marocains ne doit pas vous inquiéter car nous avons tout prévu et on va vous montrer tout ce dont vous aurez besoin pour trouver le plaisir en les remplissant!
Comme vous avez constaté que tous nos poufs marocains ont une fermeture éclair sur la partie inférieure qui le rend assez facile à remplir et c’est là où le processus de remplissage est commencé.
D’une manière traditionnelle, les poufs marocains sont remplis de poils de chameau, de paille ou de laine inutilisée. En supposant que vous n’ayez pas de poils de chameau qui traînent, quelle est la meilleure façon pour remplir votre pouf marocain?
Votre guide pour remplir et rembourrer les poufs marocains
VOICI NOS CONSEILS BASÉS SUR NOS EXPÉRIENCES POUR VOUS AIDER À REMPLIR ET REMBOURRER LES POUFS MAROCAINS:
1. LES PRODUITS DE REMPLISSAGE DU COMMERCE
C’est votre préférence qui va influencer les matériaux et les produits de remplissage.
Si vous préférez une assise ferme et une siège ferme, optez pour des matériaux lourds tels que :
La fibre de laine (La laine est une sorte de poils de mammifères qui formant une toison qui protège l’animal des intempéries)
Fibre de coton
Oule feutre(Le feutre est un textile non tissé fabriqué en pressant et en faisant bouillir de poils, parfois avec un traitement chimique, par exemple des sels de cuivre.)
En revanche, si vous préférez une assise plus douce dans laquelle vous pouvez vous enfoncer, choisissez l’une de ces options :
Kapok : c’est une fibre qui est très légère se caractérisant par son imperméabilité et son imputrescibilité, et dans la constitution est par des poils fins et soyeux qui enveloppent les graines. Mais il faut mentionner que cette fibre est très inflammable. Une caractéristique à laquelle il faut vraiment faire attention.
La mousse en flocons: un matériau de rembourrage dont la fabrication est faite à partir de chutes de mousse (la mousse tout usage). Ce type de rembourrage est caractérisé par une résistance, une douceur. Il a un bon comportement dans le temps car on peut le laver en machine et le sécher tout en gardant toutes ses caractéristiques.
Mousse de polyester
Perles de polystyrène: également appelées billes de polystyrène dont leur taille offre un siège confortable et stable qui dure longtemps. Les billes de polystyrène sont uniformément blanches, hypoallergéniques et sans poussière.
2. BRICOLER VOTRE REMPLISSAGE
Si vous disposez des tissus qui s’éternisent chez vous, c’est l’occasion de les utiliser afin de remplir votre pouf marocain. On signifie tout type de tissus tels que les vieux vêtements que vous n’utilisez plus, les vieux draps, serviettes, rideaux, jeans…
Le remplissage de bricolage signifie également des solutions telles que l’utilisation des journaux.
C’est un processus demandant un peu d’effort et beaucoup d’articles de tissu afin de remplir d’une façon complète votre pouf, mais c’est une agréable méthode pour désencombrer et donner une autre vie à vos objets inutilisés ?
C’est la meilleure méthode de remplissage si vous avez l’intention d’utiliser votre pouf comme une option d’assise basse. Ces différents textiles rendront votre pouf suffisamment lourd et stable pour que vous puissiez vous asseoir dessus.
Si vous avez utilisé tous les anciens tissus que vous disposez dans la maison et que le pouf n’est pas encore totalement rempli, vous pouvez ajouter un peu de rembourrage en polyester pour le rendre très rond. Pour avoir cette belle forme ronde de pouf, vous devez la remplir au maximum !
3. LES TECHNIQUES DE REMPLISSAGE DE VOTRE POUF MAROCAIN
Le remplissage de votre pouf marocain doit être fait d’une manière progressive, en commençant premièrement par les bords pour détendre le cuir et éviter les plis.
Après le remplissage de votre pouf c’est le temps de profiter de votre pouf comme repose-pieds, siège, appui-tête ou table !
4. Remplissez votre pouf marocain avec des oreillers FJÄDRAR d’IKEA
Sortons du concept de remplissage de bricolage. On vous propose une autre méthode en utilisant des coussins de FJÄDRAR remplis de plumes de canard qui représente un rapport qualité/prix qui est très intéressant. Il se présente en deux tailles dont la plus grande est 26″ qui fonctionne très bien pour remplir un pouf marocain.
Pour assurer un bon remplissage et une certaine lourdeur qui vous permet de l’utiliser pour s’asseoir, vous aurez besoin dans ce cas de trois coussins en plumes 26″ FJÄDRAR IKEA.
Même s’il est un peu plus cher mais il donne à votre pouf marocain un confort incomparable et l’autre avantage c’est que presque tout le monde a un magasin IKEA à proximité. Bonus: Il faut éviter les inserts moins chers qui sont remplis de polyester car ces inserts en polyester ne conviennent pas pour cet usage.
En conclusion, quelques éléments que vous devrez faire attention en remplissant votre Pouf:
Le remplissage que vous utilisez ( de n’importe quel type) est sec et propre.
Ne s’inquiétant pas des plis ou des froissements que vous pouvez constater en sortant votre pouf de son emballage car c’est certainement qu’une fois que vous remplissez votre pouf, le cuir va se lisser et s’étirer.
Si vous souhaitez avoir une surface plane en haut de votre pouf, vous pouvez d’abord placer une serviette ou un drap plié. Ensuite, vous pouvez commencer à rembourrer tout en commençant par le remplissage des bords d’abord de votre pouf.
Remplissez votre pouf jusqu’à ce que le remplissage soit régulier.
Lorsque vous arrivez à l’état ou vous ne pouvez plus remplir votre pouf, fermez-le. Tout en leur retournant et leur roulant afin de l’égaliser.
L’utilisation du pouf varie selon vos préférences. Il peut servir comme ottoman, repose-pieds ou comme table d’appoint avec un plateau sur le dessus.
Dans cet article on a essayé de vous donner toutes les informations que vous aurez besoin pour remplir et rembourrer les poufs marocains et donc vous n’avez aucune excuse pour acheter les poufs et apporter une touche marocaine à vos intérieurs et votre quotidien. Pour plus d’information, sur la décoration marocaine n’hésitez pas à visiternotre blog pour plus d’informations.
D’une manière terminologique, la fantasia cavalerie marocaine est associée au folklore maghrébin, qu’on peut le considérer comme l’un des plus beaux fleurons.
Le terme fantasia a plusieurs significations comme le jeu de la poudre, le jeu équestre, ou l’apologie de la poudre. L’origine du mot fantasia est sans doute le mot espagnol fantasia (“fantaisie”).
Il faut mentionner que ce terme est étranger à l’arabe dialectal marocain, mais très largement consacré par l’usage touristique.
La fantasia est répandue dans toute l’Afrique du Nord mais c’est au Maroc que la fantasia a conservé sa plus forte vitalité et son caractère traditionnel.
L’origine de la pratique de la fantasia relève d’une manière indirecte d’une tradition équestre très ancienne, à mettre en rapport avec l’introduction du cheval barbe. Ce cheval est caractérisé par sa rapidité et sa résistance, et dans la pratique de la fantasia les chevaux se sont mis en place par étapes successives.
On peut distinguer que la fantasia est liée, à la fois à la pratique de la guerre à l’époque héroïque, et au culte populaire des marabouts (les saints hommes, sages et musulmans qui facilitent la vulgarisation de l’islam) dont on les honore en organisant de moussems par ce “jeu noble entre tous”. On ne peut pas négliger l’aspect religieux, au même titre que le sacrifice rituel.
La fantasia fait l’objet de mentions très courtes et ne traite pas l’essentiel et le détail de cette ancienne pratique. Donc, dans cet article on va essayer de développer une description détaillée, une longue développement sur les origines, la symbolique ou la gestuelle de la fantasia cavalerie marocaine.
Historique de la fantasia cavalerie marocaine:
Historiquement, l’origine de la fantasia est plus loin du côté “grand spectacle”. Elle se justifiait selon une logique de se maintenir sur le pied de guerre, de se préparer à l’expédition punitive chez le village voisin, ou contre l’ennemi qui menaçait de l’extérieur.
Delacroix, un artiste français, à qui l’on attribue habituellement le mot “fantasia”, d’autres artistes du xixe siècle ont représenté cette manifestation si caractéristique du tempérament maghrébin.
Elle s’agit d’un ensemble des opérations rapides qu’uniquement une cavalerie légère, manœuvrière, constamment entraînée, était capable de remplir correctement les missions qui lui incombait.
La fantasia était également une pratique pour honorer les personnes importantes d’une tribu. Par exemple, comme il a cité Querleux en 1915 les Zemmour pratiquaient des fantasias dans lesquelles la poudre parlait pendant plusieurs jours pour honorer les chorfa d’Ouezzan qui sont des grands chefs spirituels, lorsque ils leur rendaient visite.
C’est-à-dire le sens donné à la fantasia c’est d’honorer un illustre personnage. Comme, il ont cité les frères Tharaud en 1929 dans leur description qu’une bruyante chevauchée que les Ayt Myill accueillent Lyautey lors de son arrivée au poste de Tim-hadit dans le Moyen-Atlas. Dans la même époque, Scott O’Connor décrit qu’un visiteur britannique était en tournée avec le chef de poste d’Azrou, avait assisté aux charges successives de trois milles cavaliers berbères qui avait freiné leur course à quelques mètres de la tente caïdale où il avait pris place.
La situation actuelle de la fantasia cavalerie:
La fantasia, actuellement, occupe une grande place de choix parmi les multitudes attractions touristiques du Maroc. Les nombreuses fêtes, quelles que soient religieuses ou autres, fournissent aux cavaliers de nombreuses occasions pour se manifester.
Les trois dernières décennies ont permis une réelle professionnalisation de la discipline. Cette professionnalisation s’illustre par un élevage spécialisé des chevaux destinés à la fantasia et ne serviront qu’à cette tradition.
Cet élevage spécialisé des chevaux est matérialisé par des objets de soins attentifs de la part de leurs maîtres, tout en leur épargnant chaque effort inutile en leur acheminant la veille, soit en camion, soit à la remorque d’une mule, jusqu’à l’endroit où se déroule la fantasia.
Les montures des chevaux attirent le regard par la richesse de leurs équipements, notamment la selle brodée de soie, d’argent et d’or dont la valeur est très importante.
Le petit caparaçon qui orne le front de l’animal, jusqu’aux rennes mises en valeur par des entortillements de fils d’or ; étriers métalliques dont le bon cavalier aura à cœur de ne pas faire un usage inconsidéré s’il souhaite éviter à sa monture de cruelles blessures.
Le cheval ainsi harnaché on peut le considérer comme prêt à affronter le jeu équestre. Concernant, les antiques fusils de parade sont aussi décorés par des cercles d’argent, des crosses ciselées incrustées de nacre et d’ivoire. Ces fusils, les cavaliers vont les charger de poudre noire. Au Maroc, on les appelle “moukhalla”.
Dans les siècles précédents, les participants s’alignaient à 10 ou 20 au départ dans leur manifestations comme le cas à l’occasion de fêtes locales. Ce chiffre est très largement dépassé, actuellement, à l’occasion des grands rassemblements non sans que cela ait posé aucun problème pour coordonner la mousqueterie finale.
L’alignement doit être vérifié une dernière fois, le chef du groupe commence par prononcer le rituel qui est Au nom de Dieu et à la gloire du Prophète. Ensuite, le groupe s’avance à travers le terrain en direction des tentes caïdales et des invités en face d’eux. Après une cinquantaine de mètres, les montures prennent l’allure de charge et alors, sur 150-200 mètres, soulevant un nuage de poussière, les cavaliers rivalisent d’adresse, certains debout sur leurs étriers, certains sur la selle tenant leurs rênes entre les dents, dans un tournoiement de fusils brandis à bout de bras, dans un martèlement sourd de sabots. Au dernier lieu, à une courte distance des tentes des invités, un commandement retentit et, avec un ensemble parfait les fusils pointés vers le ciel, une détonation sèche troue l’air. La poudre “a parlé”.
Les connaisseurs donnent leur jugement de la dextérité des groupes qui ont joué selon plusieurs critères. Le premier critère c’est que le groupe doit maintenir un alignement entre cavaliers durant la durée de la charge. Le deuxième critère c’est la nature rectiligne de la charge, autrement dit la mesure dans laquelle est tenu le cap pris au départ. Le critère suivant concernant le fait de synchroniser les coups de feu que chaque participant du groupe doit prendre; fantasia cavalerie marocaine_1
Les lieux les plus importants de la fantasia marocaine:
Comme il est connu par les meilleurs connaisseurs en la matière, les meilleures fantasias sont liées aux moussems. Ces moussems se déroulant d’une période annuelle dans les régions où se trouvent les tombeaux des différents saints.
Un des saints les plus importants est le fondateur de la dynastie Idrissides dont son tombe se trouve près de Meknès. Cette région connaît durant quinze jours en septembre des festivités en ce lieu saint, honorant Moulay Driss Zerhoun. Ces festivités sont organisées sur un terrain plat au-dessus de la ville et dans lesquelles des fantasias sont organisées.
On doit citer également un autre festival, un autre moussem dans un petit village à 9 km à l’ouest de la ville d’EL Jadida.
On passe au nord, un moussem à Moulay Bousselham honorant le saint Ahmed Ben Mansour. Ce moussem est caractérisé par des jeux équestres d’origine religieuse, puisque c’était l’occasion pour les adeptes de la secte des Aïssawa d’honorer leur saint, Ben ‘Ayssa. Ce festival se déroule en septembre près de la place El Hedim devant les remparts de Meknès.
Au-delà des manifestations religieuses, la fantasia peut se jouer dans des endroits privés organisant des manifestations d’une manière régulière tels que des complexes touristiques comme le restaurant Chez Ali à Marrakech qui propose un dîner spectacle sous des tentes berbères dans une ambiance féerique.
La fantasia pratiquée par les femmes marocaines
Même si la fantasia est dès son origine est une tradition masculine. Et pourtant, actuellement des Marocaines ont décidé de faire révolutionner cette idée en organisant des manifestations équestres dans lesquelles des cavaliers sont plutôt des cavalières.
Actuellement de plus en plus de femmes marocaines se mettent à pratiquer la fantasia, bouleversant toutes les habitudes de ce divertissement qui est principalement codifié reprenant des traditions qui datent de plusieurs siècles. Les Marocaines pratiquent souvent la fantasia en s’organisant en formant leurs propres groupes et en s’emparant de la fantaisie et modifiant des ancrages culturels difficiles à ébranler.
Ce qui rend ces femmes plus fières c’est le fait de battre les hommes à leur propre jeu.
Ces Marocaines qui ont décidé de pratiquer la fantasia connaissent une certaine résistance par les hommes. Mais ces Marocaines insistent toujours pour relever le défi de prouver leurs compétences et de rivaliser avec les hommes.
Au fil des décennies, la fantasia cavalerie marocaine n’a cessé de se moderniser tout en se spécialisant, et malgré les puristes qui regrettent l’inévitable orientation commerciale de la discipline, il est permis de dire que les protagonistes s’efforcent, par fierté, par conscience professionnelle aussi, de fournir la meilleure version possible.